Arrivé de France en 2006, j’ai grandi en Côte d’ivoire dans la ville d’Abidjan. Après une année de lycée et une année de formation en art digital 3D, je me suis directement tourné vers le monde du travail afin de m’assurer d’un revenu fixe.
L’adolescent, puis le nouvel adulte que j’étais n’avait qu’une passion alors, le dessin, qu’un rêve, devenir un grand réalisateur de dessin animé. Je n’avais pour ainsi dire jamais touché de livre et ne me connaissais pas encore de goût pour la lecture, encore moins pour l’écriture.
J’ai commencé par exploiter mes talents de dessinateur dans un projet de bandes dessinées, « Marwin ». Sans le savoir, je réveillais mon inspiration de narrateur et me prenait d’un goût immodéré pour le travail d’écriture.
Content de mes planches, je m’empressai de les présenter aux éditeurs, et me souviens encore de cette fameuse scène aux éditions Albert Renée où Mr Uderzo se tenait à moins de 3 mètres de moi, affairé dans son bureau tandis que tentais d’apitoyer la secrétaire.
Aux éditions Albert Renée comme ailleurs, ce fut une déception.
A cette époque, la saga Harry Potter faisait du bruit dans landerneau, et on ne parlait que du succès fulgurant de son auteur. Inutile de dire que je me suis servi de son exemple pour exalter mes idées de conquête et suis passé de dessinateur à écrivain.
Naturellement j’ai commencé à écrire mon premier roman suivant l’exemple de J K Rowling. Il me fallait un thème faisant appel à l’imaginaire collectif et encore inexploité, comme celui des sorciers avec leurs baguettes magiques et leurs formules. J’avais trouvé l’idée des anges avec leurs auréoles, leurs harpes et leur paradis mièvre, mais il s’agissait d’une bande dessinée qui s’est finalement transformée en roman quelques années après. Pour ce qui est de ce premier roman, j’ai fait le choix du thème des éléments, l’eau, l’air, le feu et la terre, et bien m’en a pris, car je fus grandement inspiré.
Peu à peu mes lectures ont évolué et je suis vite passé des auteurs d’héroic fantasy aux grands noms de la littérature, passant de « La Petite Fadette » – il fallait bien commencer doucement – aux Rougons Macquart, puis dévorant la comédie humaine, les chefs d’œuvres de Victor Hugo, de Dumas ou de Zévaco, pour ne citer qu’eux.
Mon écriture s’en est trouvé radicalement changé.
A l’invitation d’une amie écrivain et bloggeuse littéraire, j’ai passé un appel à texte sur un thème érotique et j’ai pris énormément de plaisir dans cette narration où je pouvais me permettre l’emphase et la rhétorique.
Depuis j’ai en projet de captiver mon lectorat dans la narration d’histoire érotico historique pour qu’ils se divertissent en apprenant.
Jean Michel Delest
le mot de l'auteur
L’intérêt de ces romans érotico historique est de permettre aux lecteurs de connaître et de s’intéresser à l’histoire tout en se divertissant.
Contrairement aux romans de capes et d’épées où rapières, estramaçons et colichemardes servent aux intrigues, il s’agit de mettre ici l’érotisme et la sexualité au cœur des complots.
du Vert-Galant
Florelle